Traduire est le fait de transposer un texte dans une autre langue. Dans mon cas, il s’agit de traduire dans ma langue maternelle, le français, un texte source rédigé en allemand ou en anglais. J’exerce ce métier avec passion depuis maintenant 18 ans !
Les qualités requises pour être traducteur
Savoir gérer les priorités
Je citerai en premier savoir gérer les priorités. Je m’attache toujours à respecter les délais convenus, je ne me donne donc pas le droit à l’erreur dans mon appréciation du temps à passer sur une traduction, et je dois savoir m’organiser quand j’ai plusieurs commandes à livrer dans des délais serrés. Je dois savoir rester hermétique aux diverses distractions, même si mes deux collaborateurs félins arrivent parfois à me détourner brièvement de mon poste de travail !
Être résistant
Une autre qualité est pour moi la résistance, tant au niveau physique que mental. La traduction est une activité intellectuelle très énergivore qui requiert énormément de concentration. Je veille à dormir suffisamment, à m’alimenter sainement et à intégrer une activité sportive trois fois par semaine quand mon carnet de commandes le permet.
Être passionné
J’exerce ce métier avec passion depuis 18 ans à temps plein et je ne m’en lasse pas. Il m’arrive même de ressentir un manque quand, pour diverses raisons, je ne peux pas traduire ! La traduction occupe une très grande place dans ma vie, et c’est un plaisir sans cesse renouvelé.
De la découverte du texte au rendu final
Le logiciel de traduction : une aide précieuse
J’utilise depuis des années un logiciel de traduction assistée par ordinateur (TAO) très performant. Mes traductions sont enregistrées au fur et à mesure, et instantanément consultables pour les nouveaux travaux, ce qui me permet de reprendre la terminologie précédemment utilisée. Je dispose désormais d’une grande base de données et de lexiques très fournis dans chacun de mes domaines de prédilection. Je peux aussi intégrer le glossaire fourni par mon client pour un respect rigoureux des termes propres à l’entreprise ou au secteur.
Quand je reçois un texte, je le lis rapidement pour me faire une idée de sa complexité et du temps approximatif que je vais passer à le traduire. Ensuite, je l’importe dans mon logiciel de TAO, et je commence la traduction, phrase après phrase.
C’est à ce moment précis que mon métier me procure le plus de plaisir, quand je me mets à la fois dans la peau de l’auteur étranger et dans celle du lecteur francophone.
Traduire : une gymnastique cérébrale
Je lis la phrase en allemand ou en anglais, j’en saisis le sens exact et toutes ses nuances et par une gymnastique cérébrale qui m’étonne toujours — même au bout de près de deux décennies d’exercice — les mots français et la tournure de la nouvelle phrase traduite voient le jour dans mon esprit. Je pianote alors sur mon clavier, parfois à une vitesse surprenante quand je maîtrise vraiment bien le sujet. Je me laisse emporter par le flux, laissant de temps à autre quelques points d’interrogation dans mon texte pour des recherches ultérieures.
Soigner les finitions pour un rendu parfait
Ensuite vient la phase de finition. Je relis chaque phrase minutieusement, le cas échéant je vérifie les termes techniques et la syntaxe. Quand tout est parfait, j’exporte mon texte vers le format de fichier original, la plupart du temps dans Word ou Excel. Je relis une dernière fois mon texte pour m’assurer de sa fluidité, et je procède à l’ultime vérification de l’orthographe et de la ponctuation.
Et voilà, mon travail est prêt à être livré !
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